Maggy Barankitse a consacré sa vie aux ex-enfants soldats, aux orphelins, aux femmes violées et traumatisées, aux mutilés… À travers la création de foyers, d’écoles, d’hôpitaux, elle est parvenue à rendre à ses protégés la dignité, la confiance et une nouvelle foi dans la vie. Avril 1994 : la rage aveugle du génocide gronde dans l’Afrique des Grands Lacs, au Rwanda, en Tanzanie et au Burundi; en 100 jours, plus de 800 000 personnes sont massacrées, le plus souvent à la machette. Maggy Barankiste nous invite à être témoins à notre tour : par son quotidien, nous comprenons que les cicatrices sont loin d’être refermées.
Depuis plus de trente ans, Anne-Marie Salomon - 74 ans en 2008, date du film - est à la fois médecin et religieuse. Elle a trouvé sa vocation auprès des populations nomades, principalement les Touaregs musulmans dans le nord du Mali qu'elle soigne et essaie de sauver du paludisme, de la tuberculose, de la malnutrition.
Réal : Grégoire GOSSET
Images et montage : Loïc WIBAUX
Réal : Grégoire GOSSET
Images et montage : Loïc WIBAUX
Réal et montage : Grégoire GOSSET
Images : Loïc WIBAUX
Au milieu de nulle part, à quinze heures de route au Nord de Cotonou, au Bénin, se trouve l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Tanguiéta. On y traite bien sûr les maladies les plus graves, mais surtout on y opère à tour de bras : trois blocs opératoires tournent en permanence. Dans un endroit si reculé, sans eau ni électricité, c’est une performance inimaginable, un véritable tour de force. Depuis quarante ans, Frère Florent, porte cet hôpital improbable à bout de bras.
Réal et montage : Grégoire GOSSET
Images : Loïc WIBAUX